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Suzuki Gladius: la moto d'une nouvelle génération
Bertrand Gahel
La Presse
Les baby-boomers ont apporté une véritable manne à l'industrie de la moto, leur intérêt soudain pour le sport faisant plus que doubler les ventes par rapport au creux du milieu des années 90. Leur arrivée en masse a même littéralement changé le visage du motocycliste type.
Une telle dominance de ce groupe d'âge allait toutefois avoir un effet inattendu, quoique tout à fait logique, chez les jeunes, qui ont grandi en percevant la moto comme une «activité de vieux».
Le fossé qui s'est creusé entre la majorité des motos offertes aujourd'hui et les attentes d'une nouvelle génération représente l'un des plus grands défis qui doivent être relevés par les constructeurs de façon imminente.
La nouvelle Suzuki Gladius se veut l'un des premiers modèles orientés vers la nouvelle génération de motocyclistes, une jeune clientèle très exigeante et pointilleuse. Il s'agit aussi d'une génération au sein de laquelle les femmes prennent une place de plus en plus importante. La nouveauté de Suzuki possède-t-elle les qualités requises pour séduire ces jeunes?
La réponse est non seulement oui, mais dans ce contexte bien particulier, la Gladius est même presque parfaite.
Bien qu'elle ait peu de chance d'attirer les amateurs de carénages puisqu'elle en est complètement dépourvue, elle offre visuellement quelque chose de nouveau et de frais qui semble concorder avec la clientèle visée. Mais c'est avant tout sur le plan mécanique que la Gladius brille, un constat qui ne surprendra d'ailleurs aucunement les motocyclistes de longue date puisque ceux-ci auront tôt fait d'y reconnaître une proche cousine de la vénérée SV650S, l'une des meilleures motos de cylindrée moyenne jamais construite.
La Gladius propose une combinaison de caractéristiques très habilement choisies afin de rendre son pilotage le plus aisé et plaisant possible. On s'en rend compte dès le tout premier contact puisqu'il s'agit d'une monture particulièrement légère. Qu'on ait à la soulever de sa béquille ou à la déplacer lorsque le moteur est à l'arrêt, l'opération requiert un effort minimal. Une fois en route, cette impression de légèreté prend encore plus d'importance lorsqu'on découvre chez la Gladius l'une des directions les plus légères qui soient. La poussée nécessaire sur le guidon pour la faire changer de cap est même tellement faible que cette qualité peut se transformer en une sorte d'instabilité si le pilote ne fait pas attention aux impulsions qu'il transmet involontairement dans les poignées, au passage de bosses, par exemple.
L'un des autres attraits prédominants de la Gladius n'est nul autre que l'adorable V-Twin de 645 cc qui l'anime. Suzuki affirme en avoir amélioré le couple à bas régime sans pour autant en avoir réduit la puissance à haut régime, et c'est exactement ce qu'on constate sur la route. Les accélérations sont immédiates et ne font que s'intensifier à mesure que les tours grimpent. Aucun besoin, donc, d'amener le moteur jusqu'à la toute fin de sa plage de régimes pour s'amuser, comme ce serait le cas sur une sportive de 600 cc à quatre cylindres. Les performances absolues ne sont pas extraordinaires, mais dans le contexte qui est celui de la Gladius, elles sont décidément plus qu'adéquates puisqu'elles en mettront plein les bras à la clientèle convoitée.
C'est en fin de compte l'ensemble qu'est la Gladius qui représente la réussite du concept. Car une direction légère ou une excellente mécanique seules seraient, bien entendu, insuffisantes pour créer une moto désirable ou adéquate pour une nouvelle génération de motocyclistes. En agrémentant le tout d'une ligne distincte, d'une position compacte aussi naturelle que reposante ainsi que d'une selle relativement basse, et en ne lésinant pas sur des détails comme l'instrumentation ou la qualité de la finition, Suzuki a créé ce qui pourrait bien être la moto des amateurs de deux-roues de demain. En tout cas, ceux qui feront de la Gladius leur manière d'accéder au sport tomberont pile.
Bertrand Gahel est l'auteur du Guide de la moto.
* * *
FICHE TECHNIQUE
Marque: Suzuki
Modèle: Gladius
Prix: 9199$
Garantie: un an/kilométrage illimité
Moteur: bicylindre en V DACT de 645 cc refroidi par liquide
Transmission: à six rapports
Poids: 202 kg (en ordre de marche)
Frein avant: deux disques avec étriers à deux pistons
Frein arrière: un disque avec étrier à un piston
Pneu avant: 120/70-17
Pneu arrière: 160/60-17
La Presse
Les baby-boomers ont apporté une véritable manne à l'industrie de la moto, leur intérêt soudain pour le sport faisant plus que doubler les ventes par rapport au creux du milieu des années 90. Leur arrivée en masse a même littéralement changé le visage du motocycliste type.
Une telle dominance de ce groupe d'âge allait toutefois avoir un effet inattendu, quoique tout à fait logique, chez les jeunes, qui ont grandi en percevant la moto comme une «activité de vieux».
Le fossé qui s'est creusé entre la majorité des motos offertes aujourd'hui et les attentes d'une nouvelle génération représente l'un des plus grands défis qui doivent être relevés par les constructeurs de façon imminente.
La nouvelle Suzuki Gladius se veut l'un des premiers modèles orientés vers la nouvelle génération de motocyclistes, une jeune clientèle très exigeante et pointilleuse. Il s'agit aussi d'une génération au sein de laquelle les femmes prennent une place de plus en plus importante. La nouveauté de Suzuki possède-t-elle les qualités requises pour séduire ces jeunes?
La réponse est non seulement oui, mais dans ce contexte bien particulier, la Gladius est même presque parfaite.
Bien qu'elle ait peu de chance d'attirer les amateurs de carénages puisqu'elle en est complètement dépourvue, elle offre visuellement quelque chose de nouveau et de frais qui semble concorder avec la clientèle visée. Mais c'est avant tout sur le plan mécanique que la Gladius brille, un constat qui ne surprendra d'ailleurs aucunement les motocyclistes de longue date puisque ceux-ci auront tôt fait d'y reconnaître une proche cousine de la vénérée SV650S, l'une des meilleures motos de cylindrée moyenne jamais construite.
La Gladius propose une combinaison de caractéristiques très habilement choisies afin de rendre son pilotage le plus aisé et plaisant possible. On s'en rend compte dès le tout premier contact puisqu'il s'agit d'une monture particulièrement légère. Qu'on ait à la soulever de sa béquille ou à la déplacer lorsque le moteur est à l'arrêt, l'opération requiert un effort minimal. Une fois en route, cette impression de légèreté prend encore plus d'importance lorsqu'on découvre chez la Gladius l'une des directions les plus légères qui soient. La poussée nécessaire sur le guidon pour la faire changer de cap est même tellement faible que cette qualité peut se transformer en une sorte d'instabilité si le pilote ne fait pas attention aux impulsions qu'il transmet involontairement dans les poignées, au passage de bosses, par exemple.
L'un des autres attraits prédominants de la Gladius n'est nul autre que l'adorable V-Twin de 645 cc qui l'anime. Suzuki affirme en avoir amélioré le couple à bas régime sans pour autant en avoir réduit la puissance à haut régime, et c'est exactement ce qu'on constate sur la route. Les accélérations sont immédiates et ne font que s'intensifier à mesure que les tours grimpent. Aucun besoin, donc, d'amener le moteur jusqu'à la toute fin de sa plage de régimes pour s'amuser, comme ce serait le cas sur une sportive de 600 cc à quatre cylindres. Les performances absolues ne sont pas extraordinaires, mais dans le contexte qui est celui de la Gladius, elles sont décidément plus qu'adéquates puisqu'elles en mettront plein les bras à la clientèle convoitée.
C'est en fin de compte l'ensemble qu'est la Gladius qui représente la réussite du concept. Car une direction légère ou une excellente mécanique seules seraient, bien entendu, insuffisantes pour créer une moto désirable ou adéquate pour une nouvelle génération de motocyclistes. En agrémentant le tout d'une ligne distincte, d'une position compacte aussi naturelle que reposante ainsi que d'une selle relativement basse, et en ne lésinant pas sur des détails comme l'instrumentation ou la qualité de la finition, Suzuki a créé ce qui pourrait bien être la moto des amateurs de deux-roues de demain. En tout cas, ceux qui feront de la Gladius leur manière d'accéder au sport tomberont pile.
Bertrand Gahel est l'auteur du Guide de la moto.
* * *
FICHE TECHNIQUE
Marque: Suzuki
Modèle: Gladius
Prix: 9199$
Garantie: un an/kilométrage illimité
Moteur: bicylindre en V DACT de 645 cc refroidi par liquide
Transmission: à six rapports
Poids: 202 kg (en ordre de marche)
Frein avant: deux disques avec étriers à deux pistons
Frein arrière: un disque avec étrier à un piston
Pneu avant: 120/70-17
Pneu arrière: 160/60-17
La vie est trop courte alors faut en profiter!!!!!
Réponses
Elle l'adore, partout ou nous allons elle se fait
dire qu'elle a une belle moto par les femmes,
et les hommes eux se demandent c'est qu'elle marque!
Elle est ravie de sa moto, maniabilité,
agrément du twin, position de conduite,
elle fait 5'1.
Mon avis c'est pas une moto babyboomer
mais une moto de fille, surtout que la sienne est blanche
et rose :mrgreen:
La Brutale, qui porte très bien son nom à ce qu'il paraît, ELLE c'est une moto d'homme... rien à voir avec la tite Gladius
Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup de motos!
http://www.youtube.com/user/stormriderST
Mais oui ça c'est une moto de fille!! Rose... Bleu... Et le type même de la moto... Tant mieux! Ça va plaire à beaucoup... ;)
Copie de monster et brutale? ouain... :roll: mais juste une copie sans âme... Une Brutale reste une Brutale et une Monster, reste une Monster... Ça n'enlève RIEN par contre, à ce modèle! :)
Et lorsqu'elle rencontra son Roi des tempêtes elle le nomma Roi de France ;)
Et... Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de motos! (pis stormrider a volé ma phrase)
Ah bon ?! vraiment?
Bah, y'as pas de dangers, de toutes façon, on as pas de concessions MV Agusta ici alors... déja que pour les Aprilia, jcroit qu'y en as qu'une seule, et Ducati 3 dealers, et Triumph 3 pour tout le Québec...
Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup de motos!
http://www.youtube.com/user/stormriderST
Une copie d'un monster peut-être, la différence ce situe au niveau de l'entretient. Ça fait
quelque année que je trippe sur les MONSTER mais quand ils m'ont dit qu'il fallait un ajustement de valves au 10,000km à 800$ avec le changement d'huile, j'ai débandé.
Si tu compte vite mon intruder 1400 1998 est rendu à 190,000km (19 x 800$) et je n'ai pas encore fait un ajustement de valve, ni sur mon GS650GL 1981 et il a fait 120,000km,
Si la tandence ce maintient ça devrait couté pas mal moins cher rouler un GLADIUS.
Il parait que Ducati ont améliorer leurs fréquences d'ajustement de valve....
C'est bien beau de tripper mais à quel coût.....