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Michel Barrette écrit sur les Kawasaki
Entre 1976 et 1986, cinq kamikazes écumaient les environs du Lac-Saint-Jean. Cinq chums dans la vingtaine, qui partageaient une passion commune : les motos Kawasaki. Tous équipés de modèles 900 cc à 1000 cc, ils faisaient rugir leurs moteurs sur les routes de la région.
Parmi les membres de cette gang d’amis : Marcel Gagnon, mon meilleur ami ; Philippe Doyle (dit Phil) ; Gilles Ouellet (dit Grosso Ouelletto) ; Marc Asselin (dit Tarkus) et moi-même, baptisé alors Michael Bennett.
Il n’y aurait pas assez d’un recueil de trois cent pages pour décrire tout le fun que ces gars ont eu ensemble, des gars tellement différents, mais tellement semblables en même temps :
Philippe : beau gosse, athlétique, un gars fier ;
Gilles : gros toutou, le père de la bande, un gars sage, mais qui peut parfois être complètement déjanté ;
Marcel : ce n’est pas pour rien qu’il est devenu mon meilleur ami, ça reste l’un des gars les plus drôles que je connaisse ;
Marc : celui de la gang qui ressemblait le plus à un gros dur de biker, à cause de son gabarit et de sa barbe, mais quand on lui parlait, on découvrait un gars doux et sensible, ce qui ne l’empêchait pas d’être toujours le premier en avant quand il y avait du trouble ;
Trois des Kamikazes réunisMoi-même, enfin : qui étais un peu la tête folle du groupe, car je roulais toujours trop vite. Pour moi, à l’époque, la meilleure façon d’aller quelque part, c’était toujours le plus vite possible.
Quand on a vingt ans et qu’on est entre chums, dans notre cas on partage la passion de la moto, bien sûr, mais aussi celle des jolies filles et des bonnes bières fraîches. A l’époque, on pouvait souvent voir, devant le bar Eliott à Alma, cinq motos garées le long du trottoir et, à l’intérieur, cinq gars avec leurs tee-shirts siglés Kamikazes, autour d’une bière. C’était le temps où Marcel et Gilles faisaient de la musique, dans un style chansonnier : ils avaient leur propre groupe, « Magi », et chaque show qu’ils donnaient étaient une raison de plus pour se retrouver autour d’une bière. Gilles, Marcel, Philippe et Marc travaillaient dans la même usine, donc chaque fin de quart était encore une bonne raison de se retrouver autour d’une bière. Je commençais moi-même mes spectacles en solo et, là encore, après mon passage sur scène, on se retrouvait pour boire une bière ! Finalement, toutes les raisons étaient bonnes pour aller boire une bière entre amis. Le fait que l’on aimait bien prendre du bon temps sur nos motos ou dans les bars n’a tout de même pas fait de nous les pires adultes qui soient : la preuve, Tarkus est maintenant le maire d’Alma, et c’est un excellent maire à qui je donne tout mon soutien !
Notre amour de la moto nous a tout de même apporté son lot de sensations fortes : Gilles s’est cassé les deux genoux en frappant le pare-choc arrière d’une voiture, Marcel et Philippe ont tous deux eu l’occasion de faire un vol plané après avoir eux aussi percuté une voiture, bilan : une jambe cassée pour Philippe et une autre bien amochée pour Marcel. J’ai eu moi-même droit à mon instant de gloire en plein centre-ville d’Alma, juste devant les bars, lorsqu’une voiture m’a coupé la route, je suis tombé de ma moto et me suis retrouvé glissant par terre, j’ai fini ma course juste sous la voiture. Quand j’ai rouvert les yeux, j’avais le nez sur un carter d’huile et une transmission !
Le seul qui ne se soit pas ramassé à l’urgence, sauf erreur de ma part, c’est Tarkus. Avec son gabarit, s’il avait frappé une voiture, ce serait elle qui se serait retrouvée à l’urgence !
Quelques années plus tard, ma Kawasaki 1000 cc Mark II 1978 a terminé sa vie après avoir vécu un « guidonnage » sévère à cent dix milles à l’heure (plus de 170 km/h) et volé sur deux cent cinquante pieds. Ce fut la fin de ma Kawa !
Heureusement, les cinq kamikazes se sont finalement tirés indemnes de leurs aventures, ce qui n’a pas été le cas de bien des chums de l’époque et, à chaque fois que je me retrouve derrière un guidon, je pense à eux et je me comporte en pilote plus raisonnable.
Il y a quelques temps, je reparlais à Marc de sa moto, je me demandais s’il l’avait toujours. Il m’a confié l’avoir revendue à un autre chum, qui lui-même l’avait cédé à une autre personne… mais j’avais aiguisé sa curiosité et il m’a promis de se lancer à sa recherche. Elle a finalement été facile à dénicher et j’ai pu avoir la joie de racheter son ancienne moto, ainsi que celle de chacun des membres de notre ancienne gang. Si vous regardez attentivement les photos, certains remarqueront peut-être un léger anachronisme au niveau des Kamikazes4modèles, c’est parce que Gilles, à l’époque, était arrivé un beau jour avec une nouvelle moto qu’il venait d’acheter. Elle était très belle, puissante comme il faut, mais c’était… une Suzuki ! Pour une bande qui s’appelait les Kamikazes en Kawasaki (et non les « Suzukazes » !) c’était plutôt bizarre… Le pauvre Gilles nous a avoué n’y avoir même pas pensé lors de son achat !
Je possède donc maintenant les quatre Kawa plus le mouton noir Suzuki GS 1100 ES de la gang des Kamikazes, et mon rêve serait de réunir une dernière fois toute la bande, pour faire une ultime randonnée et profiter de l’occasion pour aller boire une bonne bière !

Parmi les membres de cette gang d’amis : Marcel Gagnon, mon meilleur ami ; Philippe Doyle (dit Phil) ; Gilles Ouellet (dit Grosso Ouelletto) ; Marc Asselin (dit Tarkus) et moi-même, baptisé alors Michael Bennett.
Il n’y aurait pas assez d’un recueil de trois cent pages pour décrire tout le fun que ces gars ont eu ensemble, des gars tellement différents, mais tellement semblables en même temps :
Philippe : beau gosse, athlétique, un gars fier ;
Gilles : gros toutou, le père de la bande, un gars sage, mais qui peut parfois être complètement déjanté ;
Marcel : ce n’est pas pour rien qu’il est devenu mon meilleur ami, ça reste l’un des gars les plus drôles que je connaisse ;
Marc : celui de la gang qui ressemblait le plus à un gros dur de biker, à cause de son gabarit et de sa barbe, mais quand on lui parlait, on découvrait un gars doux et sensible, ce qui ne l’empêchait pas d’être toujours le premier en avant quand il y avait du trouble ;
Trois des Kamikazes réunisMoi-même, enfin : qui étais un peu la tête folle du groupe, car je roulais toujours trop vite. Pour moi, à l’époque, la meilleure façon d’aller quelque part, c’était toujours le plus vite possible.
Quand on a vingt ans et qu’on est entre chums, dans notre cas on partage la passion de la moto, bien sûr, mais aussi celle des jolies filles et des bonnes bières fraîches. A l’époque, on pouvait souvent voir, devant le bar Eliott à Alma, cinq motos garées le long du trottoir et, à l’intérieur, cinq gars avec leurs tee-shirts siglés Kamikazes, autour d’une bière. C’était le temps où Marcel et Gilles faisaient de la musique, dans un style chansonnier : ils avaient leur propre groupe, « Magi », et chaque show qu’ils donnaient étaient une raison de plus pour se retrouver autour d’une bière. Gilles, Marcel, Philippe et Marc travaillaient dans la même usine, donc chaque fin de quart était encore une bonne raison de se retrouver autour d’une bière. Je commençais moi-même mes spectacles en solo et, là encore, après mon passage sur scène, on se retrouvait pour boire une bière ! Finalement, toutes les raisons étaient bonnes pour aller boire une bière entre amis. Le fait que l’on aimait bien prendre du bon temps sur nos motos ou dans les bars n’a tout de même pas fait de nous les pires adultes qui soient : la preuve, Tarkus est maintenant le maire d’Alma, et c’est un excellent maire à qui je donne tout mon soutien !
Notre amour de la moto nous a tout de même apporté son lot de sensations fortes : Gilles s’est cassé les deux genoux en frappant le pare-choc arrière d’une voiture, Marcel et Philippe ont tous deux eu l’occasion de faire un vol plané après avoir eux aussi percuté une voiture, bilan : une jambe cassée pour Philippe et une autre bien amochée pour Marcel. J’ai eu moi-même droit à mon instant de gloire en plein centre-ville d’Alma, juste devant les bars, lorsqu’une voiture m’a coupé la route, je suis tombé de ma moto et me suis retrouvé glissant par terre, j’ai fini ma course juste sous la voiture. Quand j’ai rouvert les yeux, j’avais le nez sur un carter d’huile et une transmission !
Le seul qui ne se soit pas ramassé à l’urgence, sauf erreur de ma part, c’est Tarkus. Avec son gabarit, s’il avait frappé une voiture, ce serait elle qui se serait retrouvée à l’urgence !
Quelques années plus tard, ma Kawasaki 1000 cc Mark II 1978 a terminé sa vie après avoir vécu un « guidonnage » sévère à cent dix milles à l’heure (plus de 170 km/h) et volé sur deux cent cinquante pieds. Ce fut la fin de ma Kawa !
Heureusement, les cinq kamikazes se sont finalement tirés indemnes de leurs aventures, ce qui n’a pas été le cas de bien des chums de l’époque et, à chaque fois que je me retrouve derrière un guidon, je pense à eux et je me comporte en pilote plus raisonnable.
Il y a quelques temps, je reparlais à Marc de sa moto, je me demandais s’il l’avait toujours. Il m’a confié l’avoir revendue à un autre chum, qui lui-même l’avait cédé à une autre personne… mais j’avais aiguisé sa curiosité et il m’a promis de se lancer à sa recherche. Elle a finalement été facile à dénicher et j’ai pu avoir la joie de racheter son ancienne moto, ainsi que celle de chacun des membres de notre ancienne gang. Si vous regardez attentivement les photos, certains remarqueront peut-être un léger anachronisme au niveau des Kamikazes4modèles, c’est parce que Gilles, à l’époque, était arrivé un beau jour avec une nouvelle moto qu’il venait d’acheter. Elle était très belle, puissante comme il faut, mais c’était… une Suzuki ! Pour une bande qui s’appelait les Kamikazes en Kawasaki (et non les « Suzukazes » !) c’était plutôt bizarre… Le pauvre Gilles nous a avoué n’y avoir même pas pensé lors de son achat !
Je possède donc maintenant les quatre Kawa plus le mouton noir Suzuki GS 1100 ES de la gang des Kamikazes, et mon rêve serait de réunir une dernière fois toute la bande, pour faire une ultime randonnée et profiter de l’occasion pour aller boire une bonne bière !
Est grand non pas qui gagne toujours, mais celui qui n'abdique jamais