Une autre athlète beauceronne

Gail Kelly joue sa carrière

Après plusieurs saisons ponctuées de beaux succès et de blessures majeures, la skieuse Gail Kelly jouera son avenir en Coupe du monde lors des trois prochaines courses au calendrier.


Le 5 janvier, la Beauceronne de 28 ans saura si elle peut toujours espérer participer aux Jeux de Vancouver en 2010, ou encore si elle devra envisager la possibilité de mettre un terme à sa carrière.

Blessée sérieusement au genou droit au Chili en août 2005, l’athlète, originaire de Saints-Anges, a dû faire une croix sur toute la saison 2005-2006.

De retour la saison dernière, ses résultats en Coupe du monde ne lui ont pas permis de conserver sa place au sein de l’équipe nationale, mais elle a été «invitée» dans l’équipe avec l’obligation de faire au moins un top 30 en Coupe du monde dans les quatre premières épreuves de slalom géant de la saison. Ce statut particulier lui coûte environ 25 000 $, mais son commanditaire, GDG Gestion informatique, lui donne un coup de main. Un classement parmi les 30 meilleurs du monde lui aurait garanti une place officielle, mais son nom n’apparaît qu’au 31e rang à la FIS.

Après avoir raté son coup à Solden, en Autriche, le 27 octobre, Kelly sera au portillon de départ, demain, à Panomara, en Colombie-Britannique. La pression est forte, mais la skieuse est confiante de réussir à satisfaire les bonzes d’Alpine Canada.

Confiante de réussir

«Je me sens vraiment bien. Mentalement, je suis pas mal prête. Je suis plus calme. C’est la première fois que je peux aligner autant de jours d’entraînement. L’objectif est réalisable, c’est sûr. C’est pareil pour tout le monde», a-t-elle dit lorsque le MMQ l’a jointe dans l’ouest du pays. Les deux autres épreuves sont prévues le 28 décembre, en Autriche, et le 5 janvier, en République tchèque. Par la suite, elle devra également terminer parmi les 25 premières du monde à la fin de la saison.

Membre de l’équipe nationale depuis 1996, l’ancienne coureuse du club Le Relais refuse de croire que ce pourrait être la fin de l’aventure. Ses six top 20 en Coupe du monde, en 2004 et 2005, après deux ans d’absence en raison d’une commotion cérébrale, lui rappellent qu’elle a déjà surmonté des obstacles majeurs et est ensuite revenue plus forte.