Ne pas toujours croire son GPS

April 2011 modifié dans Archives (Général)
La mésaventure de la jeune Stéphanie Parent, disparue durant trois jours au Nouveau-Brunswick, met en évidence le fait qu'il faut être prudent lorsqu'on utiliser un appareil GPS pour se guider.
La jeune femme, on le sait, a été conduite sur un chemin enneigé par son GPS et sa voiture s'y est enlisée.

Bien programmer

Directeur technique à l'Atelier 2000, à Québec, Marc Chatigny explique qu'il faut prendre le temps de bien programmer son appareil GPS avant de lui demander de guider nos pas : «On choisit toujours le temps le plus court. Parce qu'entre le temps le plus court et la distance la plus courte, le GPS ne choisira pas toujours le même chemin.»

Par exemple, si vous êtes a Québec et voulez aller à Lévis le choix de la distance la plus courte vous fera prendre le traversier, ce qui prend généralement plus de temps que d'emprunter les liens routiers et les ponts.

Autre moyen de contourner les problèmes : indiquer à son appareil ce qu'on veut éviter en cours de route : traversiers, routes à péage, routes non-pavées, etc.

Et puis, précaution importante, surtout lorsqu'on projette un long trajet : vérifier l'itinéraire proposé par son GPS avant de partir. Quitte, en cas de doute, à le valider en consultant... les cartes disponibles sur Internet.

Le gros bon sens

Même message chez Taxi COOP Québec, dont tous les véhicules sont maintenant équipés d'appareils GPS. L'appareil est extraordinaire et rend les chauffeurs plus efficaces et améliore leur sécurité, explique le président, Abdallah Homsy, mais GPS rime aussi avec GBS, gros bon sens.

«Si, par exemple, le GPS vous fait passer par l'autoroute Laurentienne, vers 7 h 30 ou 8 h, le matin, c'est une très, très grave erreur. On est mieux de contourner. Le chauffeur, c'est le maître à bord et c'est à lui de décider, même si le GPS lui montre le bon chemin».

Bref, comme pour toutes les technologie


On en sait un peu plus sur la mésaventure de l'étudiante en médecine de Sherbrooke qui a été portée disparue puis retrouvée mardi au Nouveau-Brunswick.

Stéphanie Parent s'est en effet adressée aux médias pour la première fois cet avant-midi en compagnie de son père, qui était allé la retrouver.

La jeune femme avait quitté Sherbrooke dimanche vers Bathurst, mais son GPS l'a induit en erreur, la faisant descendre à quelques kilomètres de Miramichi, puis la faisant tourner sur une route sans revêtement.

Après huit kilomètres, son véhicule est resté coincé dans la neige. Croyant que l'hôpital de Bathurst était près, elle a alors tenté de marcher pendant un autre sept kilomètres, avant de réaliser qu'il y avait erreur.

Elle a estimé que les provisions données par sa mère lui auraient permis de passer six semaines avant d'être retrouvée.

Stéphanie ne s'en cache pas, elle a eu froid. «Quand je me levais, je pelletais la neige autour de mon auto - je ne voulais pas qu'il y ait de la neige dans mon tuyau d'échappement - ensuite je démarrais ma voiture vingt minutes pour me réchauffer, a-t-elle raconté. J'allais marcher, je revenais. J'essayais de lire, mais le roman que j'avais amené parlait de survie en forêt, ça ne m'intéressait pas trop.»

Même si elle était coupée de tout contact avec le monde extérieur, l'étudiante de 22 ans n'a pas paniqué. «Je ne me permettais pas de vivre aucune émotion, parce que je me disais que ce n'était pas le temps de le faire», a-t-elle expliqué.

Stéphanie et son père ont quitté les Maritimes vers Sherbrooke ce matin vers 10h30 pour rejoindre le reste de sa famille à Sherbrooke.

«J'ai vu mon père, j'attends juste de voir ma mère et de voir mon frère, a-t-elle confié. Ça n'a pas été mes plus beaux jours, mais ça me fait réaliser qu'autour de moi, j'ai les plus belles personnes. S'il y a une chose qui m'a donné la force de rester concentrée, c'est eux.»
Est grand non pas qui gagne toujours, mais celui qui n'abdique jamais

Réponses

  • Cela me rappelle ce cas d'un ingénieur américain qui s'était ainsi égaré dans une tempête de neige dans l'état de Washington, il y a quelques années. Ça s'était terminé moins bien terminé, dans son cas. Les autorités avaient retenu comme hypothèse un tel mauvais fonctionnement de son GPS.

    Je ne me suis jamais servi du signal GPS, préférant mémoriser le trajet à faire et au besoin, arrêter, me repérer avec le décor environnant pour ensuite retrouver sur la carte (électronique!) le trajet accompli et conséquemment, le trajet à faire.

    De cette façon, je me retrouves tout le temps et je n'ai pas à faire entièrement confiance à ce petit appareil que, malgré tout, j'estime beaucoup. Cela fait plus de 10 ans que j'utilise les cartes routières électroniques et que je n'amène plus avec moi les très nombreuses cartes routières qui, autrefois, m'étaient indispensables.

    Les cartes routières électroniques sont une véritables révolution dans la façon de planifier le trajet à faire et de suivre son chemin. Le signal GPS est tout autant merveilleux, permettant à se localiser en tout temps, sans aucune difficulté. Toutefois, comme avec tous les autres outils, il faut bien s'en servir et surtout, savoir vérifier le travail effectué, ici la qualité de l'information donnée. L'incapacité à vérifier cette information amène un risque réel à la catastrophe, dont un exemple effrayant est exposé par le cas ici-amené.

    Pour ma part, je suis très heureux de ne pas avoir besoin du signal GPS pour me localiser et l'exemple de Mme Parent m'encourage à conserver cete capacité. Je vais donc continuer à conduire avec le GPS fermé, dans ma poche, prêt à servir au besoin, véhicule arrêté.

    Malgré tout, le GPS est un excellent outil de navigation. Il faut apprendre à bien s'en servir et surtout, à bien vérifier son fonctionnement, avant qu'il ne soit trop tard.

    8)
    ...
    On repeuple un pays exactement comme on reboise une forêt. Ça prend 20 ans. Après, le premier imbécile venu y met le feu, on ramène le compteur à zéro et les affaires reprennent.
    (Greg)
  • Bonjour Chichille
    Pourrais tu m'expliquer ce que c'est une carte électronique , ca m'intéresse de savoir comment ca fonctionne .
    Merci
  • La carte électronique est ce que le GPS produit sur son écran tactile. Il y a de moins en moins d'erreur lorsque l'on se sert d'Un GPS et que l on fait les mises à jour régulièrement. Dans le cas ci-haut mentionné il n'est nullement mentionné si les cartes de la dame étaient à jour et ou quel était la qualité de son GPS ce qui peut faire toute une différence.
    Si tu achète un GPS à $80.00 et que tu essaie de le comparer avec un autre de $900.00 il évident que tu payes pour la qualité que tu te procure, mais encore la, il n'est nulle part mentionné dans la mésaventure de la dame de quel genre de GPS etc, etc.
    Par contre personnellement je voyage avec les deux, soit la carte routière et le GPS. La vue d'ensemble sur une carte routière est beaucoup plus intéressante que sur une carte électronique qui est très petit si l'on veut comparer.
    J'ajouterais pour terminer que mon GPS m'a toujours très bien servi et qu'il n'est plus question que je m'en passe. Je fait ces mises à jour régulièrement soit 4x par année. La seule chose que je n'ai pas encore activé sur ma machine est la fonction Trarfic ou route alternative en cas d'embouteillage monstre, mais ça ne saurait tarder.
    Est grand non pas qui gagne toujours, mais celui qui n'abdique jamais
  • L'appareil communément appellé "GPS" est composé de 3 parties, ou programmes d'ordinateur: la carte routière électronique, le récepteur du signal GPS et le navigateur de la carte routière. Ces trois programmes sont généralement regroupés dans un seul logiciel.

    Le récepteur reçoit et traite les différents signaux GPS, les traite, calcule la position de l'appareil et affiche le résultat sur la carte électronique.

    Le navigateur calcule les trajets sur la carte, selon les demandes de l'utilisateur. I comprend généralement une partie orale qui prononce les étapes du trajet.

    Enfin, le principal programme est la carte électronique. Ce programme utilise les informations publiques diffusés par les services gouvernementaux pour afficher la carte routière, par zone. Depuis quelques temps, on voit une tendance des fabriquants à utiliser une même référence logicielle, "Open Street Map", comme base de leur propre programme. Ce qui diminue encore plus les coûts.

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    ...
    On repeuple un pays exactement comme on reboise une forêt. Ça prend 20 ans. Après, le premier imbécile venu y met le feu, on ramène le compteur à zéro et les affaires reprennent.
    (Greg)
  • Merci pour l'information et bonne journée .

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