Les policiers ont des problèmes

July 2011 modifié dans Archives (Général)
Les policiers qui remettent des constats d'infraction seraient plus souvent qu'on ne le pense victimes de violence physique.

Certains agents subissent même de graves blessures dans le cadre de leur travail. TVA Nouvelles a appris qu'un policier du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a été tabassé par un groupe de cinq individus près du poste de quartier 37, sur le Plateau-Mont-Royal, le 12 juin dernier.

Tout a commencé quand le SPVM a reçu une plainte téléphonique d'un citoyen dénonçant la présence d'une voiture stationnée sur la piste cyclable de la rue Laurier.

Une fois sur place, les patrouilleurs, un homme et une femme, ont constaté l'infraction et ont commencé à rédiger le constat.

À ce moment, un groupe d'hommes est sorti d'un bâtiment situé non loin.

«Les individus, qui assistaient à un baptême, semblaient être intoxiqués», explique le sergent Ian Lafrenière du SPVM. «Plutôt que de contester le billet devant un tribunal, ils ont plutôt décidé d'en découdre avec les constables. Ils ont réussi à projeter le policier au sol et l'ont ensuite frappé à la tête à plusieurs reprises.»

«Les risques du métier»

Le policier tabassé a subi une commotion cérébrale et n'a toujours pas réintégré ses fonctions. La policière qui l'accompagnait a été blessée à la main. Les cinq individus impliqués ont été accusés de voies de fait contre un agent de la paix, entrave au travail de ceux-ci et menace de mort.

Le psychologue Martin Courcy ne s'étonne pas d'un tel événement. «Ce sont les risques du métier. Tout comme un agent correctionnel doit ‘'dealer'' avec des détenus problématiques, un patrouilleur doit gérer des citoyens qui dépassent les limites», affirme celui qui observe la scène policière depuis 30 ans.

Les policiers du SPVM sont ceux qui se disent le plus souvent victimes d'intimidation parmi tous les corps de police du Québec. Selon un sondage mené par le Centre international de criminologie comparée, près de deux policiers québécois sur 100 affirment avoir déjà été victimes de voies de fait.
Est grand non pas qui gagne toujours, mais celui qui n'abdique jamais

Réponses

  • C'est plate à dire mais ce sont effectivement les risques du métier. Tu veux pas courir le risque de te faire péter la gueule, ben devient ni flic, ni huissier. Tu veux pas risquer ta vie en travaillant ? Ben devient pas pompier non plus, ni soldats... et sûrement d'autres emplois ne sont pas fait pour ceux qui ne veulent pas risquer leur vies.

    Je lève mon chapeau aux flics, pompiers et soldats qui risquent leurs vies pour sauver les nôtres.
    Et je ne crache sur aucun autre emploi car tous ont leur utilité dans la société, et même les vendeurs de chars usagés...hahaha !
    Slogan de la SAAQ: Nous voulons votre bien... et nous l'aurons !!!

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